"La psychanalyse rend la vie plus simple (...) Elle procure le fil qui conduira la personne hors du labyrinthe de son propre inconscient." Sigmund Freud.

Une demande de psychanalyse est une demande de soin, et on y vient la plupart du temps lorsque l'on veut résoudre certains problèmes, plus ou moins installés : situations d'échecs récurrentes, peurs ou phobies, troubles physiques dont on n'arrive pas à se débarrasser, sentiment de mal-être diffus, de ne pas être à sa place dans sa famille, son travail, ou dans la société, douleur physique ou psychique difficilement surmontable lorsque l'on est seul. 

Mais c'est, plus largement, une démarche de connaissance de soi, une introspection permettant de trouver sa propre vérité, par rapport aux conditionnements et aux injonctions de notre éducation, de la société. Elle permet de vivre en accord avec sa personnalité, son désir, son éthique. C'est un chemin de liberté.

La psychanalyse est une voie ouverte à celui qui la demande, soupçonnant que sa douleur est due à des conflits psychiques et ne relève pas (ou pas seulement) du traitement médical. Partant du symptôme il est possible, par le jeu des associations libres, de mettre à jour des processus mentaux et des pensées inconscientes, jusqu'au moment où, en fin de cure, un désir neuf puisse advenir.

La psychanalyse ne passe que par la parole et l'écoute.

Parole de l'analysant (le patient), sans contrainte, sans tabou, dans le cadre intime et protégé du cabinet.

Ecoute du psychanalyste, qui ne reste pour autant pas silencieux dans son fauteuil (image caricaturale qui est aujourd'hui largement dépassée ).

La psychanalyse est une pratique qui respecte le symptôme de l'analysant, car ce symptôme contient un savoir sur la cause de sa souffrance. Petit à petit elle conduit à diminuer la souffrance inutile et symptomatique, jusqu'à libérer un désir inédit. Selon Freud, elle renouvelle "la capacité d'aimer et de travailler". Pour Lacan, la participation à la transmission de la psychanalyse, l'avènement d'un désir inédit, l'inscription dans le lien social, signent l'aboutissement de la cure.

Parole libre et confiante du patient, présence forte et écoute attentive de l'analyste.

L'interaction entre la parole libre du patient et l'écoute active du thérapeute génère une thérapie riche et adaptée à chaque personne, dans un dialogue vivant permettant de comprendre le sens de la souffrance, physique ou psychique, de dénouer les conflits sous-jacents aux symptômes et d'aider ainsi à les résoudre.

Dans ma pratique je suis une psychanalyste active dans la séance, engagée dans mon positionnement de présence inconditionnelle. J'aide le patient à faire des liens entre ses paroles, les manifestations de son inconscient (rêves, actes manqués, répétitions), et ses actes, et à les mettre en perpective. 

En aucun cas je ne juge ni ne dirige.

Membre d'une société de psychanalyse reconnue, ou je continue ma formation et mes recherches au sein de groupes de travail, je respecte un code d'éthique et de déontologie strict. Je suis moi-même, à ce titre, régulièrement supervisée.