Douleur

Je propose différentes approches :

- la thérapie psychosomatique, qui, par une écoute spécifique du psychanalyste, permet l'émergence de la parole là où le corps s'exprimait par un symptôme, et la construction d'un espace de pensée ;

- l'hypno-analgésie, technique d'hypnose médicale devant être  réalisée par un professionnel de santé dûment formé, permettant de prendre de la distance avec la douleur, et d'acquérir des outils d'auto-hypnose utilisables de façon autonome par le patient ;

- la méditation de pleine conscience (MBSR pour Mindfullness Based Stress Reduction), technique développée aux Etats-Unis sous l'impulsion du Dr Jon Kabat-Zinn en 1979 et largement utilisée dans les hôpitaux pour la réduction du stress et de la douleur.

Lors de votre première consultation nous verrons ensemble quelle technique semble la plus appropriée, ces différentes approches pouvant également se combiner.


 

Un peu de théorie :

L'association Internationale d'Etude de la Douleur donne cette définition :

"La douleur est une sensation et une expérience émotionnelle désagréable, en réponse à une atteinte tissulaire réelle, ou potentielle, ou décrite en ces termes."

"Il n’y a pas une douleur, mais des douleurs, et la façon dont une personne ressent la douleur physique, indépendamment de sa durée, relève de sa perception et de sa sensibilité au moment où elle survient. Elle est auréolée d’une tonalité affective qui dépend de l’état psychique dans lequel elle se trouve et qui va jouer un rôle considérable pour la rendre plus ou moins supportable . »

La loi relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé du 4 mars 2002 reconnaît le soulagement de la douleur comme un droit fondamental de toute personne. La lutte contre la douleur est également une priorité de santé publique inscrite dans la loi de santé publique de 2004.

 

La douleur aigüe, momentanée, est un signal d'alarme qui a un rôle de protection de l'organisme, en lui signalant qu'il y a atteinte d'un organe sous-jacent. 

Une douleur est dite chronique lorsqu'elle est persistante ou récurrente (au-delà de 3 mois), qu'elle répond mal au traitement et qu'elle induit une détérioration fonctionnelle et relationnelle.

La douleur chronique n'a plus de rôle protecteur spécifique, elle est inutile et invalidante, elle persiste même quand la cause a disparu, et elle devient une maladie, avec ses conséquences physiques et psychologiques.

L'analyse des évènements qui ont déclenché la douleur,  ainsi que de ses conséquences dans la vie quotidienne du patient, et des facteurs susceptibles d'entretenir le cercle vicieux de la chronicité, permet de sortir petit à petit de cette douleur-maladie.

La prise en charge de la douleur chronique par le corps médical (médecin algologue, centre anti-douleur...), peut être, de manière tout à fait bénéfique, accompagnée d'une prise en charge psychologique.